C’est la charte communale de Gréalou, instituée le 13 janvier 1446 par le sieur Dieudonné Arnal Baras, seigneur du château de Béduer et du lieu de Gréalou, qui fit pour la première fois en France mention du commerce de la truffe.
Les chênes produisaient naturellement de la truffe qui, depuis le 14è siècle, était commercialisée (pape d’Avignon Jean XXII originaire du Lot, François 1er…)
Le 19è siècle, l’âge d’or de la truffe. Pourquoi ?
- La Révolution de 1789 permet aux paysans de récupérer des terres et leur défrichage permettra aux champignons (truffes) de s’épanouir car c’est un champignon dit « de clairière ».
- Les lignes de chemin de fer permettent à la truffe d’arriver fraîche à Paris
- Vu la demande, on plante des arbres truffiers avec des glands pris sous les arbres producteurs)
- Avec le phylloxera qui détruit la plupart des vignes, on les remplace par des plantations d’arbres truffiers en attendant de nouveaux plants de vigne.
Fin 19è : 350 tonnes de truffes par an en moyenne : 1,7 tonnes sur le marché de Lalbenque (région Midi-Pyrénées). La production lotoise : environ 2T !
Quelques chiffres :
- Sous la halle de Martel il y avait 10T de truffes lors du 3è marché de janvier fin 19è et début 20è
- 2015 : 29,5 kg, une bonne année !
- Avec la production d’hiver, on pouvait construire une belle maison en pierre de taille (réf. Les maisons de la Truffe autour de Cuzance)
- Création de la ligne du Truffadou pour descendre les panières ou les sacs de truffe à St Denis pour Paris