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©Raisin.jpg|Syndicat viticole du vin paillé de la Corrèze

Vins et vignobles

de la Vallée de la Dordogne

Eh oui, en Vallée de la Dordogne, on fait aussi du vin ! Quatre nectars sont à déguster (toujours avec modération) et en voici un petit aperçu !

Vin des Coteaux de Glanes

Des parcelles de vignes à Glanes étaient déjà recensées en 893 dans les divers biens que possèdait l’abbaye de Beaulieu. La tradition s’est perpétuée au fils des siècles. A la fin des années 60, de nouvelles plantations de cépages améliorateurs ont permis de redonner ses lettres de noblesse aux Vins des Coteaux de Glanes. Élaborés principalement à partir de cépages Merlot et Gamay, ils produisent essentiellement rouge et rosé.

L’Amadour

La coopérative des Vignerons de Rocamadour est née le 15 mai 2006. Cet événement marque le retour du Vignoble de Rocamadour. Son origine remonte à l’époque de la domination romaine où nos coteaux offraient déjà les conditions favorables à la production d’un vin de qualité et reconnu au-delà des frontières régionales.
L’Amadour rouge possède des arômes de fruits noirs, de griottes et d’épices, L’Amadour rosé, quant à lui, libère les arômes de fruits à chair blanche, de fleur d’acacias, et de petits fruits rouges.

Le vin de Branceilles ou le « 1001 pierres »

Le vin de Branceilles, après avoir été médaillé à l’Exposition Universelle de 1878, est tombé dans l’oubli pendant plus d’un siècle, victime du phylloxera. Les vignes ont peu à peu laissé place aux chênes truffiers et aux noyers.

C’est dans les années 80 qu’un petit groupe de passionnés décide de redonner vie à ce vignoble, et le baptise « 1001 pierres » en raison de la nature ingrate du sol argilo-calcaire semé de cailloux blancs.

Situés au sud de la Corrèze et à quelques kilomètres du Lot, les 30 hectares autour du village sont plantés de cabernet franc,  cabernet sauvignon,  merlot, gamay et chardonnay, et produisent des vins rouges élevés en cuve ou en fût de chêne, et des vins rosés secs ou moelleux, dont une partie en culture biologique.

N’hésitez pas à pousser les portes de la Cave de Branceilles pour visiter les installations et découvrir ces vins typiques de notre terroir.

Le Vin de Paille ou Miel des Muses

C’est sur les coteaux du Bellocois et du Meyssacois que nait le « Miel des Muses ». Anciennement connu sous le nom de vin paillé, il se nomme aujourd’hui Vin de Paille suite à une décision du Conseil d’Etat à la demande des producteurs de vin de paille Jurassiens. Le mot « Passerillé » vient lui de passerillage, méthode de surmaturation par dessèchement naturel du raisin à l’air afin d’obtenir  une concentration en sucre et en arômes.

Elément du patrimoine local en basse Corrèze depuis le Moyen-Age, ce vin doux, sans lourdeur, équilibré en bouche et agréable au nez, est de nouveau élaboré par une vingtaine de producteurs regroupés en Syndicat Viticole pour préserver le savoir-faire et la tradition. Un suivi œnologique et un cahier des charges en assure la grande qualité.

Ce nectar se déguste frappé en apéritif, ou chambré avec foie gras, fromages et desserts chocolatés. Il est comme son terroir, festif et convivial, et chaque artisan producteur lui façonne un caractère unique et original.

Retrouvez la liste de nos producteurs et produits locaux

Le Vin de Paille : Un produit exceptionnel

Le Vin de Paille a inspiré bien des légendes, comme celle de Saint Eloi qui, en l’an 623, en chemin pour le pèlerinage de Rocamadour, fit une halte dans le petit port de Vellinus (Beaulieu-sur-Dordogne aujourd’hui) pour se reposer. Les bellocois lui apportèrent nourriture et boisson, notamment une jarre de vin de paille, doux et réconfortant. Saint Eloi apprécia tant ce nectar qu’il en ramena quelques outres à Paris pour en faire présent au bon Roi Dagobert. Ce dernier y fit tant honneur qu’il en mit sa culotte à l’envers !

Une autre légende raconte que Rodolphe de Turenne aurait décidé de la fondation du monastère à Beaulieu après avoir bu coup sur coup 3 coupes de vin de paille ! Il aurait ordonné aux moines de cultiver de la vigne pour produire au plus tôt ce fameux nectar, et d’en faire leur vin de messe…

Les secrets de fabrication

Le vin de paille (anciennement vin paillé) de la Corrèze est obtenu à partir de cépages rouges : Cabernet franc et Cabernet Sauvignon, ou de cépages blancs : Chardonnay, Sauvignon… Lorsque les raisins ont atteint leur maturité, le vigneron récolte à la main les plus belles grappes qu’il dépose délicatement sur des clayettes de bois, dans des locaux bien aérés.

Au fil des semaines, le raisin perd son eau et se concentre en sucre et en arômes… C’est le passerillage. Tout au long de cette phase de séchage, un contrôle régulier de la qualité est mené par le vigneron.

C’est aux alentours de Noël que les grappes flétries, déshydratées et regorgeant de sucre, sont pressées. Le processus de fermentation alcoolique démarre alors, produisant un vin ayant près de 14% de volume d’alcool. Le vin est ensuite élevé sous contrôle d’un œnologue, pendant une durée minimum de deux ans avant d’être commercialisé.

L’élaboration de ce vin nécessite la mise en séchage de 7 à 8 kg de raisins pour 1 litre de vin de paille.

Je vais où pour le trouver ?

  • Chez les producteurs, qui se feront un plaisir de vous faire visiter le chai, et vous offriront une dégustation de leur produit.
  • Sur les marchés de producteurs de pays en juillet et août, et dans certains magasins de la région.
  • Chez la plupart des restaurateurs…

 

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