Souillac, site privilégié à la croisée du chemin Paris/Toulouse et des voies navigables de la Dordogne, est choisi par les moines bénédictins pour y établir un prieuré au Xème siècle. Deux siècles plus tard, une vaste abbaye romane est construite, entourée d’une enceinte.
Souillac est occupé par les anglais pendant la guerre de Cent ans puis devient la cible des protestants au moment des guerres de Religion. Le monastère est ruiné et le clocher de l’église paroissiale éventré.
Le XVIIème siècle voit la résurrection des bâtiments de leurs ruines puis l’arrivée des gabariers sur la Dordogne redonne un nouveau souffle à la ville.
En effet, les gabares font halte ici, au port de Larroumet et à la remonte, ils déchargent le sel marin, le poisson séché, les épices et le vin au port des Cuisines.
De nos jours, Souillac doit sa notoriété à sa magnifique abbatiale Sainte-Marie où l’on peut y admirer la fameuse sculpture du prophète Isaïe, ses sept viaducs, le Musée de l’Automate et ses ruelles chargées d’histoire.