Même dans le plus beau des paysages, ou juste là, rien ni personne n’échappe à la mort. À la Renaissance, les compositeurs ne se lassaient pas de l’Arcadie, ce livre-poème dans lequel Jacopo Sannazaro créait un monde pastoral éphémère, plein d’enchantements idylliques. Luca Marenzio, Giaches de Wert, Sigismondo d’India ou Claudio Monteverdi : dans leurs madrigaux doux-amers, parfois teintés d’érotisme, laissent la pastorale et l’idyllique se côtoyer avec grâce.