Orchestre à cordes de la Garde Républicaine - Festival de la Vézère

Wolfgang Amadeus MOZART (1756-1791)
Petite musique de nuit.
Allegro – Romanze Andante – Menuetto Allegretto – Rondo Allegro
Dès les premières notes le rythme est enjoué. C’est la nuit, mais on ne cherche pas à s’endormir, L’heure est au divertissement. Le menuet a les caractéristiques de la danse mail il n’est pas prévu pour être dansé. Le dernier mouvement est festif, on y retrouve toute l’espièglerie de Mozart.

Antonio VIVALDI (1678-1741)
Sinfonia alla rustica.
Presto – Adagio – Allegro
Le concerto Alla rustica, est inspiré des musiques populaires vénitiennes. Il fait partie de ces concertos sans soliste, dans lesquels Vivaldi se préoccupe uniquement de faire sonner l'orchestre des cordes. La dénomination « alla rustica » est trompeuse, rien n’est « rustique » ou provincial dans cette musique, elle est davantage un brillant exemple du style baroque, une sorte d’étude orchestrale, peut-être le précurseur des symphonies classiques

Pablo de SARASATE (1844-1908)
Carmen Fantasy. Clarinette solo : Amaury VIDUVIER
Composé en 1883, la Fantaisie sur Carmen reprend plusieurs extraits de l’opéra de Bizet en les arrangeant pour violon et orchestre. Dans l’arrangement pour clarinette, l’instrument imite, dans son registre grave, les inflexions de la voix de Carmen. C’est une pièce que seuls les meilleurs clarinettistes peuvent jouer.

Henri DUPARC (1848-1933)
Aux étoiles.
« C’est pour les rares amis que j’ai écrit mes mélodies, sans aucun souci d’applaudissement ou de notoriété. Bien que courtes, elles sont (et c’est leur seul mérite) le fond de moi-même, et c’est du fond du cœur que je remercie ceux qui l’ont compris. C’est à leur âme que s’adresse mon âme : tout le reste m’est indifférent ».
Cette pièce fut composée en 1874 comme le premier mouvement d’une pièce plus ample en trois mouvements intitulée Poème nocturne. Très critique envers on œuvre, et déjà atteint de maladie mentale, Duparc détruisit les deux derniers mouvements ; l’œuvre remaniée, réduite à un seul mouvement ne fut publiée qu’en 1911

Bela BARTOK (1881-1945)
Danses roumaines.
Composées en 1915, cette suite de danses compte parmi les œuvres les plus connues de Bartók. Avec son ami Zoltan Kodaly il invente l’ethnomusicologie : une enquête très approfondie sur les folklores d'Europe Centrale. Les richesses mélodiques et rythmiques qu’il y découvre enrichiront toute son œuvre.

Manuel de FALLA (1876-1946)
L’Amour sorcier : Danse de la Frayeur – Danse rituelle du Feu.
L'Amour sorcier est un ballet-pantomime composé par Manuel de Falla en 1915. L’action se déroule dans une atmosphère de superstitions, et de sorcellerie : Le fantôme de son ancien amant revient hanter Candela la gitane. Pour pouvoir aimer librement Carmelo, elle doit rompre le maléfice, et éloigner à jamais le revenant en détournant son attention vers une autre femme. La danse de la frayeur évoque la terreur suscitée par l’apparition fu fantôme. La danse rituelle du feu, la plus spectaculaire, d’une extraordinaire puissance e rythmique, fut inspirée à de Falla par un chant de forge gitan qui, selon la tradition, devait éloigner les mauvais esprits pendant le travail du métal.

Astor PIAZZOLLA (1921-1992)
Liber tango. Clarinette solo : Amaury VIDUVIER
Astor Piazzolla révolutionne le langage du tango en le dissociant de la danse. Le nouveau tango ne se chante plus, il devient une musique de concert à part entière. Enregistré en 1974« Libertango « - contraction des deux mots Libertad et Tango. - symbolise ce passage du tango classique au « tango nuevo », plus dynamique que le tango traditionnel. Célèbre dans le monde entier, Libertango a fait l’objet de nombreuses reprises et interprétations, dont celle au violoncelle de Yo-Yo Ma.

Benjamin BRITTEN (1913-1976)
Simple Symphony.
Boisterous Bourrée – Playful pizzicato Sentimental saraband – Frolicsome finale
Benjamin Britten est âgé de vingt ans et termine ses études au Royal College of Music lorsqu’il compose sa Simple Symphony entre Décembre 1933 et Février 1934. Il utilise des bribes de partitions pour piano qu’il avait écrites lorsqu'il était encore adolescent. Elle est composée dans un style « néo-classique comme un hommage à la musique de Purcell ou Haendel ; dans cet esprit on peut la rapprocher également de la "Symphonie Classique" de Serge Prokofiev. La forme est simple : quatre mouvements classiques, aux titres humoristiques : bourrée turbulente, pizzicato joueur, sarabande sentimentale, final joyeux.