
Urgence Liban
Exposition, Culturelle
à Vayrac
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Urgence Liban
Le Liban, mon pays, est à genoux.
L'électricité manque.
L'essence manque.
Les médicaments manquent.
Certains aliments et produits de première nécessité manquent.
L'eau est positive au choléra, l'insalubrité s'installe partout, dans chaque ville et chaque quartier.
Les enfants, surtout les réfugiés syriens, sont dans les poubelles, cherchant de quoi recycler la moindre chose pour une revente.
Les banques sont fermées 4 jours sur 7 en moyenne. Les dépositaires n'ont plus accès à...Urgence Liban
Le Liban, mon pays, est à genoux.
L'électricité manque.
L'essence manque.
Les médicaments manquent.
Certains aliments et produits de première nécessité manquent.
L'eau est positive au choléra, l'insalubrité s'installe partout, dans chaque ville et chaque quartier.
Les enfants, surtout les réfugiés syriens, sont dans les poubelles, cherchant de quoi recycler la moindre chose pour une revente.
Les banques sont fermées 4 jours sur 7 en moyenne. Les dépositaires n'ont plus accès à leurs économies.
La monnaie a devalué de 95%.
Pour exemple : La pension de retraite d'un soldat est de 53 dollars. La bouteille d'huile coûte 2,5 dollars.
L'été, les forêts brûlent, sous les mains volontaires d'incendiaires qui récupérerent alors illégalement du bois.
Pour la survie de certains, le trafic d'organes est le seul recours.
L'état n'entretient plus les voies et établissements publiques. Certaines routes sont impraticables, des toits d'écoles s'effondrent sur les élèves, blessant et tuant les enfants.
La sécurité publique n'existe plus. Les rues de Beyrouth sont dans l'obscurité faute d'éclairage public.
Depuis l'explosion du port, en 2020, le Liban est un squelette brisé par un etat criminel qui a mis sa population en danger de mort après l'avoir pillée lors de la terrible crise économique de 2019.
Les comptes off shore des dirigeants affichent des dizaines de milliards de dollars, tandis qu'une famille lambda n'a plus de quoi acheter du pain et des fournitures scolaires.
Les hôpitaux, détenant les plus brillants médecins et chirurgiens du monde, sont dépourvus de médicaments et de matériel médical, rendant impossible certains soins vitaux.
Il n'y a que le soutien privé qui maintient la vie fragile du pays : des milliardaires libanais, vivants à l'étranger, jusqu'aux voisins de paliers, les compatriotes se donnent la main autant qu' ils le peuvent.
Ainsi, mon action est de récolter un maximum de fonds par la vente de mes dessins sur le Liban, et d'apporter moi même, en cash, l'argent aux associations de bénévoles que je connais et qui sont très sérieux :
- Medonations : une benevole de 20 ans a créé une collecte de médicaments gratuits depuis l'explosion.
- Beit El baraka : ils assurent le soutien aux familles en nourriture, vêtements, scolarités.
- Nation stations : un regroupement de bénévoles squattent une ancienne station essence et viennent en aide à tout ceux qui ont besoin.
Nous ne pouvons plus compter sur l'état, ni les banques, ni les ONG, ni les députés.
Nous ne pouvons compter que sur nous et sur vous, au travers de la solidarité et de la générosité.
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