Que ce soit Néandertal ou Homo sapiens, tous deux ont eu ce même élan : magnifier les parois des grottes. Ils utilisaient ce qu’ils avaient sous la main dans leur environnement proche
- Pour les couleurs : de l’ocre rouge ou jaune, du charbon de bois, du manganèse (noir), souvent mélangés à de l’eau, de la graisse ou même de la salive.
- Comme pinceaux ou outils : des bâtons taillés, des poils d’animaux, leurs propres mains et doigts comme pochoir ou encore des tampons faits de mousse ou de fourrure.
- Pour créer des effets : ils jouaient avec les reliefs des parois – creux, bosses, fissures pour donner du volume à un flanc d’animal ou faire surgir une tête au détour d’un rocher.
Souvent, ces œuvres étaient plus qu’esthétiques : elles transmettaient des messages, des croyances, des récits de chasse, des rites… une forme d’expression bien plus riche qu’on ne l’imagine !
Dans la grotte du Pech Merle, dans le sud du Lot, une femme a laissé son empreinte en posant sa main sur la paroi… puis en soufflant de la peinture autour de ses doigts. Résultat ? Une silhouette éternelle, qui nous regarde encore 20 000 ans plus tard !