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Les Contes d'Hoffmann Jacques Offenbach - Festival de Saint-Céré

Festival, Théâtre, Festival de Saint-Céré, Culturelle, Art lyrique, Musique à Prudhomat
  • Opéra
    Nouvelle création pour le bicentenaire de la naissance d'Offenbach Création à l'Opéra de Fribourg puis au Festival de Saint-Céré 2018
    Opéra comique Fantastique en trois actes de Jacques Offenbach, un prologue et un épilogue. Livret de Jules Barbier, d’après sa pièce écrite en 1851 avec Michel Carré.

    Note pour la mise en scène
    Théâtre de foire, théâtre de tréteaux, enfants du paradis perdu , bouges alcoolisés, fumée et humeurs délictueuses, diables de pacotille, femmes faciles… un...
    Opéra
    Nouvelle création pour le bicentenaire de la naissance d'Offenbach Création à l'Opéra de Fribourg puis au Festival de Saint-Céré 2018
    Opéra comique Fantastique en trois actes de Jacques Offenbach, un prologue et un épilogue. Livret de Jules Barbier, d’après sa pièce écrite en 1851 avec Michel Carré.

    Note pour la mise en scène
    Théâtre de foire, théâtre de tréteaux, enfants du paradis perdu , bouges alcoolisés, fumée et humeurs délictueuses, diables de pacotille, femmes faciles… un univers proche des mélodrames d’Eugène Sue et des romans feuilletons à la mode !
    Nous avons trouvé tout cela dans l’imaginaire que m’a suggéré Lola Montès, le célèbre et dernier film de Max Ophuls !
    Un cirque où l’on montre des femmes, un cirque où l’on montre la vraie vie mélangée à celle des gazettes et de nos imaginaires fiévreux.
    C’est dans cet univers que nous situons ces Contes : une sorte de taverne où la table devient une piste de cirque pour monstres de foire ; les palissades : un paradis d’où l’on peut voir la fosse aux lions. Tout un échafaudage de poulies, de rideaux, de trappes, pour manier ce bateau à illusions et traverser la mer avec au solstice le goéland de Baudelaire.

    C’est la mise en scène d’un spleen « lyrique » que demande Offenbach, une mélancolie drolatique et cruelle !
    Dans un univers de fête foraine, on montre les trois femmes de l’histoire, le décor s’anime différemment comme les trois tableaux d’un music–hall… Le diable, le valet et Nicklauss sont les maîtres de cérémonie de cette mascarade enfumée. Ils s’amusent avec les autres comme des manipulateurs de pantins… Pendant ce temps-là, la foule des chœurs se régale à observer ces numéros de saltimbanques.

    Voir, être vu, jouer, être joué, tous les personnages sont les pantins articulés de l’imaginaire de l’artiste : Hoffmann, que l’alcool embrume pour voir en une simple palissade une constellation de rêves…

    Il y a dans la musique d’Offenbach un constant aller-retour entre la trivialité « bavaroise » de la taverne et l’élégance des secrets et des peines. Dans l’univers de cirque où nous situons le projet, on rit du clown, on frémit pour l’acrobate, on pleure avec l’amoureuse, et on ne sait jamais si on est dans le réel ou la fiction… les conventions, rideaux, trucages doivent nous faire croire réels les rêves d’Hoffmann car ce sont parfois les nôtres.

    C’est la troisième fois que je mets en scène les Contes d’Hoffmann, c’est donc la troisième manière de voir les rêves d’Offenbach, le rêve des créateurs, le rêve des comédiens… Cette fois ci, je partage cette vision avec Benjamin Moreau, pour la première fois, le voyage va donc être différent, les pantins vont une fois de plus nous raconter une histoire à leur manière… Nous allons nous surprendre avec les artistes, et jouer, et comprendre que l’unique manière de monter cet ouvrage ce n’est pas de faire du nouveau à tout prix en donnant à notre époque sa dose d’ectoplasme, c’est chercher le moment ultime où le créateur frôle la folie et se noie dans la brume de ses rêves…

    Œuvre ultime, œuvre nécessaire, testament :les Contes d’Hoffmann font partis de ces trois opéras, magiques et salvateurs qui aident leur auteur à se propulser dans l’éternité : Mozart avec sa Flûte – unique et ultime opéra où l’amour se réalise enfin, Falstaff – où le vieux Verdi tire une révérence en forme de pied de nez ludique et gourmand, et Offenbach qui réalise en partie ce qu’il n’a jamais pu faire : un… « Opéra ».

    Olivier Desbordes et Benjamin Moreau
    Distribution
    Metteur en scène : Olivier Desbordes
    Metteur en scène : Benjamin Moreau
    Direction musicale : Mehdi Lougraïda
    Hoffmann : Jean-Noël Briend
    Giuletta, Antonia, Olympia, Stella : Serenad B.Uyar
    Les diables : Christophe Lacassagne
    Les Valets : Eric Vignau
    Nicklausse / voix de la mère (en alternance) : Lamia Beuque
    Nicklausse / voix de la mère (en alternance) : Inès Berlet
    Luther, Crespel : Josselin Michalon
    Schlemil, Hermann : Yassine Benameur
    Spalanzani, Nathanaël : Lionel MUZIN
    Opéra Eclaté : Choeur et Orchestre
    Costumes : Jean-Michel Angays
    Joël Fabing
    Décors : Patrice Gouron
    Coproduction : ScénOgraph - Scène Conventionnée Théâtre et Théâtre Musical - Figeac / Saint-Céré - Opéra-Éclaté / Opéra de Fribourg

    Replis
    En cas de repli les soirs de Castelnau-Bretenoux, le spectacle aura lieu le soir même à la Halle des sports de Saint-Céré à 21h45
  • Tarifs
  • Adulte
    À partir de 56 €

    • Tarif plein. Série 1

  • Adulte
    À partir de 37 €

    • Tarif plein. Série 2

  • Adulte
    À partir de 23 €

    • Tarif plein. Série 3

  • Tarif réduit
    À partir de 47 €

    • - Demandeurs d'emploi - Groupe à partir de 10 Série 1

  • Tarif réduit
    À partir de 31 €

    • - Demandeurs d'emploi - Groupe à partir de 10 Série 2

  • Tarif réduit
    À partir de 19 €

    • - Demandeurs d'emploi - Groupe à partir de 10 Série 3

  • Tarif forfait étudiant
    À partir de 15 €

    • Moins de 18 ans.

  • Tarif enfant
    À partir de 15 €

    • Moins de 18 ans

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